Bonjour à toutes et à tous, et merci d’être fidèles à notre rendez-vous hebdomadaire. Je suis Nicolas, nous sommes mercredi 24 juin 2020, et je veux aujourd’hui vous parler du retour à l’école ce lundi pour des millions d’enfants et adolescents français. En plus, on revient sur les élections municipales en France, dont le second tour aura lieu ce dimanche, plus de trois mois après le premier, et sur un anniversaire : celui de « L’Appel du 18 juin » du général de Gaulle, en 1940. On commentera aussi la polémique autour du déboulonnement de statues, un peu partout dans le monde. Et on terminera en parlant de vélo, qui a profité de la pandémie pour conquérir les grandes villes.

On commence sans plus tarder. Avec donc une nouvelle rentrée scolaire en France. Un retour dans les classes obligatoire, vécu entre soulagement et inquiétudes par les parents, les enfants et les professeurs…

La rentrée des classes un 22 juin, ce n’est pas courant. C’est pourtant bien ce qui s’est passé ce lundi, avec le retour dans les écoles et les collèges de millions d’enfants et d’adolescents français. La reprise avait été annoncée huit jours plus tôt par Emmanuel Macron. Dans son allocution le 14 juin, le président français avait expliqué que les cours reprendraient pour tous et dans des conditions normales le lundi 22 juin. Dix millions d’élèves étaient donc appelés à revenir en cours, plus de trois mois après la fermeture des établissements scolaires à cause de la pandémie de COVID-19.

On reste en France, avec un rendez-vous électoral : le second tour des élections municipales. Il aurait dû avoir lieu le 22 mars, mais il a été repoussé à cause de la pandémie. Il se déroule finalement ce dimanche. Reste à savoir si les électeurs se rendront dans les bureaux de vote…

Plus de trois mois après le premier tour, le dénouement des élections municipales va enfin avoir lieu. Ce sera ce dimanche, avec l’organisation du second tour de scrutin. Initialement, il aurait dû se dérouler le dimanche 22 mars, une semaine après le premier tour. Mais l’avancée du coronavirus en France avait obligé le gouvernement à repousser la journée électorale. La tenue du premier tour des élections avait déjà suscité des débats. Le 15 mars, plus de 5.000 cas de COVID-19 étaient recensés en France, près de 130 personnes étaient mortes à cause du virus, mais ces chiffres n’avaient pas emp

Loin des préoccupations électorales, le président français Emmanuel Macron était la semaine dernière à Londres, pour rendre hommage à l’Appel du 18 Juin, le discours fondateur de la résistance française pendant la seconde guerre mondiale …

C’est l’histoire d’un discours qui a tout changé : le destin d’un homme et, en bonne mesure, celui d’un pays. Le 18 juin 1940, le général de brigade français Charles de Gaulle, exilé à Londres, lance un appel sur les ondes de la BBC. Quelques jours plus tôt, les troupes de l’Allemagne nazie sont entrées dans Paris. L’armée française est en déroute. Le gouvernement, dirigé par le Maréchal Pétain, est réfugié à Bordeaux, et il négocie un armistice avec l’Allemagne. Dans un discours de quatre minutes, diffusé à 22h, De Gaulle invite tous les Français qui refusent la défaite à le rejoindre en Angl

On revient à l’actualité, sans abandonner tout à fait l’histoire : les mobilisations contre le racisme de ces dernières semaines ont mis en évidence que certaines blessures historiques, comme l’esclavagisme et le colonialisme, ne sont pas encore cicatrisées…

Les protestations mondiales après la mort de Georges Floyd ont fait une victime inattendue : le film « Autant en emporte le vent. » Début juin, la plate-forme HBO a décidé de retirer temporairement de son catalogue ce grand classique du cinéma nord-américain, vainqueur de huit Oscars et considéré comme le long métrage le plus rentable de l’histoire. Le motif de ce retrait ? Les préjugés racistes présents dans le film. L’action d’ « Autant en emporte le vent » se déroule à l’époque de la guerre de Sécession nord-américaine. Le film, adapté d’un livre qui a lui aussi connu un immense succès, est

On termine en parlant de vélo. La crise sanitaire a modifié beaucoup de nos habitudes. Dans les grandes villes, les limitations de mouvement ont favorisé la pratique de la bicyclette, qui pourrait bien s’installer durablement dans le paysage urbain…

Le coronavirus a complètement bousculé nos habitudes. Je pense que ce n’est pas exagéré de dire cela, quand plus de la moitié de la population mondiale a été confinée pendant de très longues semaines, et que de nombreux citoyens vivent encore avec des restrictions quotidiennes. Les relations avec les amis et la famille, la consommation, la façon de travailler : nous avons dû nous adapter, et parfois nous réinventer. Notre rapport à la mobilité aussi a profondément changé. Par la force des choses, les déplacements en voiture et en transports en commun ont drastiquement diminué. À Paris, Rome, L