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7 February 2018

Episode #60

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Bonjour. Nous sommes le 31 janvier 2018. Je m’appelle Candy et j'ai grand plaisir à vous retrouver pour un nouvel épisode de notre programme hebdomadaire. Cette semaine, je vous invite à faire le grand écart avec moi. À aller en Syrie d'abord, où la vue de leur peuple dans la misère et à l'agonie ne pousse même pas dirigeants et opposition à se parler. Puis, je vous emmène dans le club le plus huppé de la planète, le 48ème Forum économique de Davos, afin de comprendre à quoi il sert. Je vous convie également aux châteaux de Versailles et de Chambord, palais dont notre monarque républicain use pour démontrer le retour de la France parmi les grandes puissances. À tout seigneur, tout honneur. Je vous demande aussi de m'accompagner dans nos prisons, devenues de véritables pièges à matons. Au point que pour protester, les surveillants bloquent les établissements pénitentiaires. Je vous enjoins enfin de venir avec moi dans un appartement de banlieue parisienne. Là, où pendant cinq ans, une jeune Malienne a été traitée comme une esclave. Elle demande aujourd'hui réparation. Mais peut-on seulement réparer la souffrance ?

Celle des Syriens, en tout cas, n'est pas prête d'être réparée. Le clan Assad et les groupes rebelles n'arrivent pas à se mettre d'accord sur quoi que ce soit, tandis que la population est attaquée par la Turquie et le régime. Le cauchemar continue.

Syrie : L'impasse

31 January 2018

Finalement, ce sera non. Les principales forces d'opposition syriennes à Bachar al-Assad, regroupées sous le sigle CNS ( Comité des négociations syriennes ), ont donné leur réponse dans la nuit du 26 au 27 janvier. Elles n'avaient aucune intention de participer au congrès sur la Syrie organisé par les Russes à Sotchi, les 29 et 30 janvier derniers. Leur décision rejoint celle de douzaines de groupes rebelles qui avaient déjà décliné l'invitation. Pour eux, le gouvernement syrien n'a pas assez fait de concessions. Ce que bien évidemment conteste le représentant d’Assad, qui accuse les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Arabie Saoudite et la Jordanie de vouloir réduire les pouvoirs du président syrien. Le dialogue de sourd continue.

Pourtant, les deux parties avaient accepté de participer à une neuvième session sous l'égide de l'ONU pour essayer de trouver une solution pacifique à ce conflit vieux de près de sept ans.

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On aurait aimé que de tels mots puissent peu ou prou être prononcés à Davos afin de faire avancer le dossier syrien. Mais telle n'est pas la vocation première de ce forum économique. Quoi que…