Bombarder la Syrie – et après ?
25 April 2018
Le 13 avril, le président Trump annonçait que les États-Unis, en coordination avec la France et le Royaume-Uni, avaient procédé à des frappes en Syrie, en réponse à l’attaque chimique du 7 avril à Douma, une ville près de la capitale syrienne. L’attaque a été attribuée au régime de Bachar el-Assad. Les images de victimes, parmi lesquelles beaucoup d’enfants, l’écume à la bouche sous l’effet des gaz toxiques, avaient choqué le monde entier.Dans une tribune du New York Times, Emma Ashford, chercheuse au Cato Institute, note que l’annonce par Trump a dû surprendre ceux qui, durant la campagne présidentielle en 2016, l’avaient entendu critiquer à maintes reprises les « stupides » interventions au Moyen-Orient.