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Ukraine : Les discussions américano-russes au point mort

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Ukraine : Les discussions américano-russes au point mort
Sodel Vladyslav / Shutterstock
C'est un avertissement. Une démonstration des ravages que la guerre pourrait produire si elle était déclenchée. Dans la nuit du 13 au 14 janvier, soixante-dix sites gouvernementaux ukrainiens ont été visés par une cyberattaque massive, la plus importante qui a touché le pays ces quatre dernières années. Rien n'a été modifié, aucune donnée n'a été volée, précisent les autorités le 15 janvier. Mais l'agresseur a volontairement laissé les traces de son effraction, qui remontent, semble-t-il, jusqu'au renseignement militaire biélorusse, lui-même au service des Russes. Le criminel porte un nom : UNC 1151. Il s'agirait d'un groupe de hackers déjà identifié dans des cyber-attaques qui ont touché la Pologne et les Pays baltes. Si pour l'instant Minsk n'a pas réagi à l'accusation, personne n'oublie les propos du président biélorusse, Alexandre Loukachenko, qui avait déclaré, lors des fêtes de Noël orthodoxe, qu’en 2022, il faudrait, coûte que coûte, faire revenir l’Ukraine dans le giron russe. On ne peut être plus clair. Cette cyber-attaque s'avère être le dernier épisode en date du conflit qui se joue entre les États-Unis et la Russie autour de l'Ukraine et, plus largement, de l'OTAN.

Moscou veut stopper net l'expansion de l'Alliance atlantique dans ce qu'elle juge être sa zone d'influence. L'Ukraine frappe depuis plusieurs années à la porte de l'OTAN et Poutine est bien décidé à s'y opposer. Depuis plusieurs mois, des troupes russes sont massées près de leur frontière commune. On parle de plus de 100 000 soldats. Les Occidentaux soupçonnent le maître du Kremlin d'envisager d'envahir l'Ukraine pour empêcher ce rapprochement, qui ne manquerait pas de faire tâche d'huile. La Géorgie, dans le Sud Caucase, cultive en effet les mêmes ambitions. Mais la situation ne semble pas du tout s'apaiser. Le 15 janvier, la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a affirmé que des agents russes étaient postés en Ukraine pour mener une opération de sabotage qui pourrait servir de déclencheur d’une véritable invasion.

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