Catherine: | L’été dernier, une nouvelle a réjoui les amateurs de ski : le Comité olympique a choisi les Alpes pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030. Les militants écologiques, eux, ont réagi en dénonçant l’impact environnemental de cet évènement. En effet, depuis quelques années, le changement climatique a radouci les températures. Le manque de neige a raccourci la période d’ouverture des stations de ski, ce qui a rejailli sur l’économie. Certaines stations situées à basse altitude ont fini par fermer définitivement. D’autres ont reconverti leur activité en misant sur d’autres sports, comme la randonnée ou le vélo. D’autres encore ont investi dans des techniques ou procédés permettant d’avoir de la neige artificielle. Et toutes les stations n’ont pas pâti de la crise. Certaines ont bien tiré leur épingle du jeu. La baisse d’attractivité des petites stations a enrichi en particulier celles qui sont situées à une haute altitude et qu’on appelle les « Big Five » : Val-d’Isère, Méribel, Courchevel en Savoie, Megève et Chamonix en Haute-Savoie. Dans ces stations, les hôtels de luxe ont fleuri et les touristes étrangers ont envahi les pistes. D’où cette question : à quoi ressembleront les Alpes en 2030 ? |