Les Européens de l'Est et du Nord pensent, parfois, eux aussi à partir. Émigrer. Loin de la Russie et de ses ambitions impériales.
En Lettonie, actuellement, une expression revient en boucle : le sac de 72 heures. Il s'agit du petit bagage, environ dix kilos, que chacun des 1,8 millions d'habitants de la république balte doit préparer et toujours garder à portée de main. Il doit contenir de quoi tenir trois jours, nous raconte le quotidien Le Monde. Le temps que les institutions gouvernementales donnent de nouvelles instructions à la population. L'autre consigne qui est répétée depuis près de trois semaines est la suivante : en cas de problème, descendez vous réfugier dans les caves des immeubles ou partez à la campagne ! Loin d'une éventuelle attaque de la Russie. Car ici, depuis le 24 février, l'inquiétude est à son comble.
Jeudi 24 février, un peu avant cinq heures du matin, l'offensive russe sur l'Ukraine démarre. Comme le monde entier, ou presque, les Ukrainiens sont sidérés par cet acte de guerre. Que faire ? Igor Kossov hésite. Le vendredi 25 février, il saute dans une voiture qui le mène à Vinnytsia, une ville à 200 kilomètres au sud-ouest du pays. Il n'arrivera cependant jamais à destination. À mi-parcours, le journaliste d'investigation dans le quotidien The Kyiv Independent rebrousse chemin : sa place est à Kiev, décide-t-il. « C’est dans cette ville que le destin de l’Ukraine se décidera », explique-t-i
C'était le débat que tout le monde attendait. Celui dont beaucoup espéraient qu'il allait relancer la campagne. Le 10 mars au soir, Valérie Pécresse, candidate des Républicains, s'est opposée à Eric Zemmour, l'un des représentants de la droite extrême, sur la chaîne privée TF1, puis sa filiale LCI. Une heure et demie d'empoignade télévisuelle vigoureuse. « Idéologue », « doctrinaire», « vous serez un président impuissant », a attaqué la candidate de la droite. « Vous n'êtes qu'une technocrate, une gestionnaire. La politique vous échappe, parce que la politique, c'est avoir des convictions. Vou
Des drapeaux bleus, blancs, rouges virevoltants, des visages grimés aux couleurs de la France, des tee-shirts « Zemmour président », des hommes, des femmes. Blancs et manifestement heureux d'être là. De se retrouver entre « patriotes ». Ce dimanche 6 mars, en milieu d'après-midi, le Zénith de Toulon, un grand port du sud de la France, fait salle comble. Huit mille personnes issues de toute la région. Elles n'auraient manqué pour rien au monde le grand meeting de leur champion, Eric Zemmour, l'un des candidats de l'extrême droite à l'élection présidentielle. Elles attendent aussi, avec autant d
Depuis vingt-cinq ans, ils débarquent en masse. Début mars pour fêter, sur les pentes neigeuses, la journée de la femme. Le 8 mars était un jour férié particulièrement important en ex-Union soviétique. Mais ils viennent aussi de fin décembre à mi-janvier. À l'occasion de la célébration de Noël et du nouvel an russe, selon le calendrier orthodoxe russe. Crème de la société moscovite, jet-setteurs et oligarques russes et ukrainiens se retrouvent deux fois par an à Courchevel. Une station de sports d'hiver de Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes, réservée aux plus riches de la planète.
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