Bonjour. Nous sommes le 12 octobre 2022 et c’est Jacques qui vous présente cette nouvelle édition de notre programme hebdomadaire.

L’attaque, le 8 octobre, du pont de Crimée représente probablement un tournant dans une guerre maintenant dans son huitième mois et dont on n’entrevoit pas la fin.

Le pont reliant la Crimée à la Russie, par le détroit de Kertch, a été rouvert à la circulation ferroviaire et routière après avoir été sérieusement endommagé, le 8 octobre, par une explosion que les autorités russes ont attribuée à un camion piégé.

Dans quelques semaines sera donné le coup d’envoi de la Coupe du monde de football. Jetons un coup d’œil sur la controverse suscitée par le site choisi pour accueillir l’événement.

Ni écrans géants, ni fan-zones : Paris, Marseille, Bordeaux, Nancy et Reims ont rejoint, le 3 octobre, Lille et Strasbourg, les deux premières villes françaises ayant refusé, pour des raisons humanitaires et environnementales, de promouvoir les rencontres du Mondial de football – qui se tiendra au Qatar du 20 novembre au 18 décembre.

Deux jours plus tôt, le conseil municipal de Lille avait dénoncé dans le choix du Qatar un « non-sens au regard des droits humains, de l’environnement et du sport. »

Même décision à Strasbourg, capitale européenne et siège de la Cour européenne des droits de l’homme

Nous nous rendons ensuite en Afrique sub-saharienne, au Burkina Faso, qui vient de connaître son deuxième coup d’État en huit mois.

Le Burkina Faso n’aura eu que huit mois pour s’habituer au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Le 24 janvier, Damiba avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré, devenant le huitième putschiste dans la liste des chefs d’État qui se sont succédé depuis l’indépendance du pays. Le 30 septembre, il était lui-même renversé par Ibrahim Traoré, un capitaine de 34 ans, qui a promis de restaurer l’ordre et la sécurité dans un État qui a progressivement perdu le contrôle de plus de 40 % de son territoire face aux groupes djihadistes.

La question qui agite maintenant Ouagadougou,

Nul n’est prophète en son pays, dit-on. Curieusement, cet adage semble s’appliquer aux vins produits dans l’État de New York.

L’État de New York est le quatrième producteur de vins aux États-Unis derrière la Californie, l’Oregon et Washington. Et pourtant, révèle une enquête du New York Post, il est difficile de trouver un vin régional dans les magasins de la ville de New York, qui sont par ailleurs bien fournis en bouteilles importées d’Europe, d’Australie et de la côte ouest.

Il y a très peu de demande, note un marchand de Soho. La place est limitée, explique-t-il, alors nous devons offrir ce que les gens veulent… Les vins de New York sont bons – certains sont même très bons – mais il n’ont ni le cachet ni l’histoir