Cette expression signifie que
l’on choisit de manière ferme et définitive quelqu’un ou quelque chose, que l’on décide de l’obtenir.
Le mot « dévolu » viendrait du vocabulaire
juridique catholique, c’est-à-dire du
droit canon. On disait «
jeter un dévolu sur un bénéfice », dans une situation où une personne
remettait en cause le
droit d’un ecclésiastique
à jouir de son bénéfice. Par dévolution,
c’est-à-dire par transmission, ce bénéfice
revenait au pape, qui possédait tous les bénéfices ecclésiastiques. Le pape pouvait alors décider
d’attribuer à nouveau ce bénéfice à la personne de son choix.