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18 May 2022

Episode #283

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Bonjour et bienvenue à toutes et à tous. Je m'appelle Pauline et j'ai grand plaisir à vous retrouver pour un nouvel épisode de notre programme hebdomadaire. Nous sommes le 11 mai 2022 et la semaine est très politique. En France, nous avons assisté à l'investiture d'Emmanuel Macron. Nous sommes repartis pour cinq ans et attendons de connaître le nom du Premier ministre et les premières décisions du nouveau gouvernement. Tout cela dépendra sans doute aussi des résultats aux élections législatives du mois de juin prochain. La majorité présidentielle pourrait l'emporter, mais, à l'heure où je vous parle, rien n'est sûr. Sauf une chose : la droite traditionnelle est en lambeaux. Elle ne sera pas en mesure de s'opposer à quoi que ce soit. Pas plus, d'ailleurs, que les associations de défense des libertés. Ces dernières essaient de limiter l'utilisation de drones par la police lors des manifestations, mais il semble que ce soit un combat perdu d'avance. À l'étranger, la situation est encore moins réjouissante. En Russie, les médias aux ordres du Kremlin banalisent chaque jour un peu plus la menace nucléaire. L'Europe doit-elle se préparer au pire ? En Turquie, le mécène Osman Kavala a été condamné à la prison à vie. Cela soulève une réprobation internationale et le Parlement européen demande sa libération immédiate. Nos députés ont bien peu de chances d'être entendus d'Erdogan, qui jour après jour supprime de nouvelles libertés.

Mais commençons par la France. Le grand événement de la semaine a sans conteste été l'investiture d'Emmanuel Macron, le 7 mai dernier.

Un « nouveau » président pour cinq ans

11 May 2022
Un « nouveau » président pour cinq ans
​Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock​

C'est dans la splendide salle des Fêtes du palais de l’Élysée que les quatre cent cinquante invités se sont pressés. Certains se sont ostensiblement salués, d'autres se sont volontairement ignorés. Le monde politique peut être cruel. Dans cette immense salle de réception rénovée en 2018 dans un camaïeu de tons gris, les hôtes ont pris place dès 10 heures du matin. Debout, alignés les uns à côté des autres, ils ont formé un arc de cercle devant le pupitre encore vide d'Emmanuel Macron. Dans ce carré VIP, on pouvait reconnaître des proches du président : le secrétaire général de l'Élysée, des me

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Cela va passer nécessairement par une nouvelle bataille électorale : les élections législatives du mois de juin. Les Macronistes semblent bien partis. Voici pourquoi.