Bonjour et bienvenue à toutes et à tous. Je m'appelle Hélène et j'ai grand plaisir à vous retrouver pour un nouvel épisode de notre programme hebdomadaire. Nous sommes le 1^er mai 2024 et je vous propose de réfléchir aux décisions qui sont prises pour des motifs parfois personnels et à leur impact sur des millions de personnes. En Allemagne, le parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland décide de garder sa tête de liste pour les élections européennes, alors que ce dernier est soupçonné par la police d’espionnage au profit de puissances étrangères. Un non-respect de la justice et de l’éthique politique qui en dit long sur le respect de la démocratie. Ainsi, le premier ministre de Grande-Bretagne a choisi d’ouvrir la voie en Europe à un traitement inhumain des demandeurs d’asile. Il a fait passer une loi autorisant Londres à les expulser au Rwanda, en totale contradiction avec la Convention européenne des droits de l’homme que son pays a signée. En France, Emmanuel Macron s’autorise à faire un discours dramatique sur l’avenir de l’Europe, au risque de fausser la réalité, pour endiguer la baisse de son parti dans les sondages.

La mairie – socialiste - de Paris continue à promouvoir la gentrification de la capitale. C’est maintenant un terrain de pétanque très populaire, au pied du Sacré-Cœur, qui va être cédé à un hôtel ultra-chic. Enfin, Sophie Adenot a aussi, un jour, pris une décision qui impacte beaucoup de gens. Cette militaire va être la seconde astronaute française à partir dans l’espace grâce à un travail acharné. Un exemple pour toutes ses congénères.

La droite extrême en Allemagne a tous les culots. Sa tête de liste pour les élections européennes est dans le viseur de la justice et ne participe donc pas aux débuts de la bataille électorale. Mais l’AfD le maintient et fait comme si de rien n’était.

Ce serait comique, si ce n’était pas si grave. Le samedi 27 avril, Donaueschingen, petite bourgade paisible du sud-ouest de l'Allemagne, est en proie à une forte agitation. Dans la rue, des centaines de manifestants crient leur colère contre le meeting du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland, (AfD). Les protestataires accusent cette formation d’être celle d’« A(gents de l’étranger), de F(ascistes) et de D(émagogues) », quand ils ne la rebaptisent pas « Alternative pour dictateurs ». À l’intérieur, les quelque cinq cents personnes réunies dans la salle des congrès sous haute protection policière, sont, elles, plutôt, un peu étonnées.

En Grande-Bretagne, aussi, les migrants sont montrés du doigt. Pire, le gouvernement va désormais les refouler en Afrique.

Ça y est ! Rishi Sunak, premier ministre conservateur, a enfin obtenu ce qu'il voulait depuis longtemps. Dans la nuit du 22 au 23 avril, le parlement britannique a, en effet, adopté « sa » loi. Une loi qui suscite de très vives controverses : le Safety of Rwanda Bill. Cette législation, unique en Europe, permet l’expulsion vers le Rwanda de demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. En échange, Londres dédommage financièrement le pays d'Afrique de l'Est. L’objectif de ce texte ? Dissuader les arrivées illégales sur le sol britannique, dans un contexte politique qui s'annonce diffi

En France aussi, les prochaines élections inquiètent. Le 9 juin, nous élirons nos députés européens. Or, le président de la République s’alarme de voir son parti baisser dans les sondages.

Les mots sont inhabituels. Lourds de menaces. « Notre Europe est mortelle » et court le « risque immense » de se retrouver « reléguée ». « Mon message est simple : nous devons être lucides aujourd'hui sur le fait que notre Europe est mortelle, elle peut mourir. » Le jeudi 25 avril, à 11 heures, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, le président de la République a dit son inquiétude quant à l'avenir de l'Union européenne. Durant sa longue allocution, il a décrit les solutions possibles : « Cela dépend uniquement de nos choix, mais ces choix sont à faire maintenant », car « à l'horizon de l

À Paris, le quartier Montmartre est entré en pleine résistance depuis que les autorités ont décidé de privilégier un hôtel de luxe au détriment des petites gens du coin.

Branle-bas de combat au pied du Sacré-Cœur ! Depuis le 20 avril, le paisible quartier de Montmartre est le théâtre d'un affrontement inédit entre les boulistes du Club Lepic Abbesses Pétanque – le Clap – et la mairie – socialiste – du XVIIIe arrondissement. Le jardin Junot, écrin de verdure classé et théâtre de légendaires parties de pétanque depuis plus de cinquante ans, voit désormais ses habitués occuper les lieux en permanence. Les boulistes ont, en effet, planté des tentes sur leur 765 m de terrain, qu’ils ont transformé en « zone à défendre » (ZAD). La première du genre à Paris. La raiso

Elle a déjà gagné une grande partie de la bataille. Sophie Adenot est la seconde astronaute française à pouvoir voyager dans le cosmos.

« Son parcours inspirera toute une génération », a tweeté Emmanuel Macron. De fait, le 22 avril, le colonel Sophie Adenot a reçu son diplôme de l'ESA, sous les applaudissements des promotions précédentes et du spationaute français, Thomas Pesquet.

Appelée sur l’estrade, Sophie Adenot a laissé échapper une larme en recevant son diplôme de basic training. Elle s’en explique sur le site de RFI : « (…) J’ai pensé à toutes ces années de travail, à tout ce qu’on avait vécu avec les collègues et puis, pleine de gratitude envers ceux qui m’ont épaulée pour en arriver là. » Là, c’est un rêve. Son rêv