Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, et merci d’être à l’écoute de notre podcast de ce 18 décembre 2024. Je m’appelle Hélène, et je vous accompagnerai au cours des prochaines minutes, pour vous présenter plusieurs sujets d’actualité.

Nous aborderons d'abord la nomination du centriste François Bayrou au poste de premier ministre par le président français Emmanuel Macron. De nombreux défis attendent cet homme politique expérimenté qui tentera de mettre à profit son sens du dialogue afin de dépasser les clivages politiques et réconcilier un pays fracturé après des mois de crise institutionnelle. Nous reviendrons ensuite sur la forte croissance du transport aérien. Les prévisions pour 2025 sont excellentes et laissent présager un niveau d’activité record pour les compagnies aériennes, tant en termes de passagers que de chiffres d’affaires. Seule ombre au tableau, la lenteur avec laquelle le secteur entreprend sa décarbonation.

Nous évoquerons également la décision de la FIFA de confier à l’Arabie Saoudite l’organisation de la Coupe du monde de football 2034. Un choix polémique, qui indigne les associations de défense des droits humains. Ces dernières dénoncent les conditions d’emploi des travailleurs migrants et la répression dont sont victimes les femmes et les minorités sexuelles dans le pays. La FIFA défend sa position, arguant que l'événement catalysera les réformes sociétales du Royaume. Autre décision polémique en matière de sport mondial, le Comité International Olympique vient de confier aux Alpes françaises l’organisation des Jeux d’hiver 2030. Les régions françaises impliquées dans le projet mettent en avant la sobriété des futurs Jeux qui réutiliseront des sites sportifs déjà existants. Mais des organisations citoyennes dénoncent une « aberration écologique » et reprochent aux organisateurs de sous-estimer l’impact environnemental qu’engendreront ces Jeux, dans un contexte critique de réchauffement global. Nous évoquerons enfin le soft power à la française. Bien qu’en grande difficulté économique et politique, la France a connu une année exceptionnelle en matière de prestige international. Jeux olympiques de Paris, réinauguration de Notre-Dame, Sommet de la francophonie… la France a su mettre à profit ces grands évènements médiatisés pour regagner de l’influence sur la scène politique internationale.

Mais tout de suite, retour sur la nomination du nouveau premier ministre français, François Bayrou.

« Enfin, les ennuis commencent ». Ce sont les premiers mots du nouveau premier ministre de la France, François Bayrou, quelques minutes à peine après avoir appris sa nomination par le président Macron. Une petite phrase qui résume bien l’état d’esprit du nouveau chef du gouvernement. Monsieur Bayrou, figure emblématique du centrisme et personnage clé de la vie politique française, obtient, à 73 ans, le poste dont il rêvait, même s’il semble conscient de la complexité du défi qui l’attend.

Nous nous intéressons maintenant au transport aérien. Les professionnels de l’aviation civile prévoient une année 2025 au beau fixe, après plusieurs années difficiles, notamment en raison du Covid-19 et du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Les compagnies aériennes retrouvent le sourire mais traînent les pieds au moment d’entreprendre la décarbonation de leur activité.

C’est un ciel sans turbulence qui semble se profiler pour le transport aérien en 2025. Selon l’Association internationale du transport aérien, IATA, le nombre total de passagers transportés devrait « pour la première fois dépasser les 5 milliards ». Un record qui devrait définitivement faire oublier les années difficiles qu’a connues le secteur. En 2020, d’abord, avec la pandémie de Covid-19, qui avait fait chuter de plus de 60% le trafic. En 2022, ensuite, avec la hausse brutale du prix du pétrole, conséquence de la guerre en Ukraine et de l’embargo au pétrole russe, qui avait affecté la repr

Nous nous rendons maintenant en Arabie Saoudite. Le Royaume vient de se voir confier l’organisation de la Coupe du monde 2034 par la FIFA. Beaucoup y voient une opération de sportswashing, visant à invisibiliser le bilan catastrophique du pays en matière de droits humains.

Après le Qatar en 2022, la Coupe du monde de football retrouvera le Golfe Persique en 2034. L’Arabie Saoudite vient d'être retenue par la FIFA, Fédération Internationale de Football Association, pour organiser la 25^ème édition de l'événement sportif le plus médiatisé de la planète.

Une décision qui fait grincer des dents. Le royaume ultraconservateur d’Arabie Saoudite, dirigé d’une main de fer par le prince héritier Mohammed Ben Salmane est, pour l’association Football Supporters Europe un « hôte au bilan épouvantable en termes de droits humains ».

Comme pour le Qatar en 2022, les ONG sont inqui

Nous restons dans le domaine du sport mondial, avec une autre décision qui suscite la polémique. Celle du CIO, qui a chargé les Alpes françaises d’organiser les Jeux d’hiver de 2030. Les associations écologistes se mobilisent contre un projet jugé anachronique face à l’aggravation du réchauffement climatique.

Après le succès retentissant des JO de Paris 2024, une nouvelle échéance olympique a été confiée à la France. Le CIO, Comité International Olympique, a officiellement désigné les Alpes françaises organisatrices des Jeux d’hiver de 2030.

Dans un contexte économique morose, et face à l’impact environnemental qu’elles génèrent, ces « grandes messes » sportives sont de plus en plus ouvertement critiquées, tant par la presse que par les opinions publiques des pays organisateurs. Le problème se pose avec plus d’acuité encore pour les jeux d’hiver, qui exigent la construction, dans des zones montagne

Enfin, nous revenons sur une année particulière pour la France. Bien que confronté à une crise à la fois institutionnelle et économique, l’Hexagone a su montrer qu’il savait manier le soft power pour conserver une certaine influence sur la scène politique mondiale, à travers des évènements hyper médiatisés qui ont su mettre en valeur l’attractivité de son modèle culturel.

Les Français sont réputés pour être des râleurs invétérés et pour leur propension à l’autocritique qui frise parfois le masochisme. Et ce n’est pas le contexte politique et économique actuel de l’Hexagone qui risque d’inverser la tendance.

La dissolution erratique de l’Assemblée nationale, décidée en juin dernier par un président de la République peu inspiré, a entraîné le pays dans une période d’instabilité politique totalement inédite depuis le début de la V^ème République, en 1958. Au niveau économique, les finances du pays sont dans le rouge et le déficit public atteint presque 6% du PIB nat