Enfin, durant des décennies, Yves Boisset a dénoncé les abus de la police, de l’armée ou l’horreur du racisme. Le cinéaste multi-primé vient de s’éteindre. Qui pour le remplacer ?
À quelques semaines du 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne se prépare à organiser de nombreuses cérémonies. Mais en ces temps de guerre en Ukraine, tous les vainqueurs ne sont pas conviés.
Berlin durcit le ton : pas d'invitation pour les diplomates russes et biélorusses aux commémorations de 1945

La consigne était claire. Le document est strictement confidentiel, les destinataires sont expressément priés de veiller à ce qu'il ne soit pas rendu public. De saines précautions lorsque la note émane du ministère fédéral des Affaires étrangères. Mais de vaines précautions. En effet, le 4 avril, le quotidien allemand Die Berliner Zeitung a publié l’information qui devait être tenue secrète : les représentants officiels de la Russie et de la Biélorussie ne sont les bienvenus ni à Berlin ni dans le Brandebourg pour les cérémonies commémoratives organisées à l'occasion du 80ème anniversaire de la libération de l'Allemagne nazie. La raison ? La crainte d’une instrumentalisation de ces événements mémoriels par Moscou et Minsk en pleine guerre avec l’Ukraine.

C’est une nouvelle qui n’est ni bonne, ni - encore moins - juste. Le mercredi 2 avril, un juge new-yorkais a décidé d’abandonner l’affaire de corruption visant le maire, Eric Adams. Son procès devait avoir lieu ce mois-ci, mais les deux mois de pression de l’administration Trump ont eu raison de la justice.
Novembre 2021 : Eric Adams est élu maire de New York. Facilement. Dans cette ville de 8,6 millions d'habitants, sept électeurs sur dix votent démocrate. L’ancien officier de police du NYPD l’emporte donc haut la main. Très vite, pourtant, l’étoile de cet ancien sénateur de l’État de New Yor

Unité, détermination, solidarité. Telles sont les trois valeurs auxquelles Emmanuel Macron a solennellement appelé les industriels français. Le jeudi 3 avril, le président de la République a, en effet, réuni à l’Élysée les représentants des principales filières industrielles de l’Hexagone, qui sont touchées par les nouvelles barrières douanières imposées par les États-Unis. Et il a tenté de donner un cap. Mais il n’est pas sûr qu’il soit suivi par tous…
Cette réunion extraordinaire a démarré fort. Le chef de l’État a fermement dénoncé les mesures brutales - 20 % de taxes supplémentaires sur le

C’est un séisme, une onde de choc, un tremblement de terre politique. Le 31 mars dernier, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu la présidente du Rassemblement National (RN) coupable de détournement de fonds publics européens au profit de son parti. Il a condamné Marine Le Pen à quatre ans de prison, dont deux ans fermes aménageables sous bracelet électronique ; à une amende de 100 000 euros et, surtout, à une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire. Ce qui signifie que la dirigeante d’extrême droite pourrait ne pas pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de

Pour certains, la gloire est une médaille que l’on peut exhiber. Pour d’autres, c’est un titre. « Réalisateur le plus censuré de France ». Tel était celui du réalisateur Yves Boisset. Cinéaste engagé des années 70, ses films s’attaquaient à des sujets brûlants comme la police, l’armée, la magistrature, le racisme. Mais était sous contrôle. Lundi 31 mars, Yves Boisset nous a quittés. Il avait 86 ans.
De lui, on retiendra quelques chefs-d’œuvre. Comme Un condé, son premier titre de gloire. Dans cette critique sévère des dérives policières, une réplique est jugée particulièrement choquante - « to