Je vous invite à m'accompagner en Chine, où l'improbable s'est passé. Pour protester contre la politique zéro-Covid, les citoyens ont manifesté dans tout le pays pendant des jours. Face à cette contestation inédite, le gouvernement joue l'assouplissement des restrictions de liberté.
Des parcs à nouveau ouverts, des centres commerciaux qui accueillent des clients, des tests de dépistage de masse supprimés et des restaurants qui, depuis le 5 décembre, servent des repas. On assiste à un lent retour à la vie. Et il réjouit les Chinois qui ne boudent pas leur plaisir. À Pékin, par exemple, malgré le froid glacial de ce début d'hiver, les rues n'ont pas désempli du week-end. Mieux, beaucoup de centres mobiles de dépistage anti-Covid ont été fermés : il n'y a désormais plus besoin d'un test négatif pour aller faire ses courses. Mais il reste nécessaire pour se rendre au bureau. À Shenzhen, les autorités ont annoncé qu'elles n’exigeraient plus de tests pour les personnes accédant aux transports en commun ou aux parcs. Et à Canton, le confinement strict a été levé. Un assouplissement des règles qui se constate dans tout le pays. Enfin !
Apparemment, tout a des limites. Y compris les sanctions que les Européens sont prêts à infliger à Moscou. C'est en quelque sorte ce qu'il ressort de la lecture d'un article assez original du quotidien Le Monde, daté du 29 novembre dernier. À en croire les deux journalistes qui ont signé ce texte – et ma foi, pourquoi ne les croirait-on pas ? –, l'Europe se refuse à sanctionner l'industrie nucléaire russe, incarnée par Rosatom, l’Agence fédérale de l’énergie atomique. Pour une bonne raison : notre grande dépendance à cette source d'énergie et, plus généralement, à l'ensemble de cette filière.
De cette visite d’État d'Emmanuel Macron aux États-Unis, on retiendra plusieurs images. La dernière, la plus joyeuse, sans doute, nous montre un président de la République déambulant dans les rues du pittoresque « French quarter » de la Nouvelle-Orléans. En bras de chemise, il esquisse même un pas de danse en entendant « When the Saints Go Marching In », joué par un orchestre. Nous sommes le 2 décembre et ce détour par la Louisiane l'a détendu et lui a permis de rappeler l'importance de la langue française. Il a d'ailleurs annoncé, un peu plus tard dans la journée, un effort accru de son gouve
Le ministre des Transports a dit tout haut ce que certains souhaitent tout bas : la ville de Paris s'est tellement endettée ces quinze dernières années qu'une mise sous tutelle n'est pas exclue. La mise en garde de Clément Beaune un dimanche, le 27 novembre, à une heure de grande écoute – de 10 à 11 heures du matin –, sur le plateau de la chaîne de télévision ultra-conservatrice CNEWS, n'est évidemment pas passée inaperçue. Pas plus d'ailleurs que la réponse, peu après, de Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, sur une télé concurrente : « Les mises sous tutelle de communes, c'est rariss
L'examen de passage avait été fixé au mardi 29 novembre. Deux minutes. Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française, disposait de deux toutes petites minutes pour plaider la cause de la baguette de pain française. Face à lui, le comité de l'Unesco et un bon millier de personnes réunies à Rabat, au Maroc, du 28 novembre au 3 décembre pour assister à la dix-septième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
« On va mettre en avant le côté partage » de ce long morceau de pain. Mais pas seulement. Il