Bonjour, bienvenue à toutes et à tous à l’écoute de notre podcast hebdomadaire. Je m’appelle Nicolas. Aujourd’hui, mercredi 14 décembre 2022, je veux vous parler de la victoire d’Éric Ciotti, devenu ce dimanche le président des Républicains, le parti conservateur français. J’aimerais aussi que l’on revienne sur le coup d’État raté au Pérou. On regardera également du côté de la France, où la progression du Covid-19 suscite l’inquiétude, et du côté des États-Unis, où la dérive antisémite d’une partie de la droite suscite la polémique. On terminera par un anniversaire culturel : celui du Louvre de Lens, qui a soufflé ses dix bougies.

On commence avec de la politique. Depuis dimanche, les Républicains ont un nouveau leader. Éric Ciotti a été choisi par les adhérents du parti conservateur. Défenseur d’une droite dure, il aura la lourde tâche d’essayer de relancer une formation en pleine crise.

Le plus dur commence pour Éric Ciotti. Dimanche 11 décembre, le responsable politique a été élu président du parti Les Républicains. Avec 53,7% des suffrages, il s’est imposé au second tour d’un vote interne face à Bruno Retailleau. Ciotti était déjà arrivé en tête lors du premier tour, il y a dix jours. À 57 ans, le député des Alpes Maritimes, dans le sud-est de la France, prend les rênes d’une formation qui a longtemps été l’un des piliers de la vie politique française, mais qui traverse depuis de nombreuses années une crise existentielle.

Les Républicains, c’est le parti de Nicolas Sarkozy

On s’intéresse maintenant à la situation au Pérou. Le président élu en juin 2021 a été démis de ses fonctions la semaine dernière. Pedro Castillo est accusé d’avoir tenté un coup de force pour se maintenir au pouvoir...

La semaine dernière a été agitée au Pérou. Entre tensions, incertitudes et protestations, et avec le président Pedro Castillo comme acteur principal. Le drame s’est joué mercredi 7 décembre. Le parlement devait voter ce jour-là une procédure de destitution contre Castillo. La troisième depuis son arrivée au pouvoir, il y a un peu moins d’un an et demi. Le vote était annoncé depuis plusieurs jours. Il avait toutes les chances d’aboutir, car le chef de l'État était isolé. La plupart des députés qui l’avaient soutenu lors de son élection en 2021 ont depuis rejoint les rangs de l’opposition.

Quelqu

On revient en France, pour parler de la préoccupation des autorités face à l’augmentation des cas de coronavirus. La neuvième vague menace à l’approche des fêtes de fin d’année…

L’image n’est pas passée inaperçue. Jeudi dernier, lors d’un déplacement dans le centre de la France, Emmanuel Macron est apparu en public avec un masque sanitaire. Une première depuis plusieurs mois, que le président français a justifié en expliquant suivre les recommandations du ministre de la Santé. À côté du chef de l'État, François Braun était, lui aussi, masqué. Ces derniers jours, il a multiplié les messages de prévention. Dimanche 5 décembre, il a appelé « solennellement » les Français les plus vulnérables à se faire vacciner contre le coronavirus.

Vendredi dernier, Braun a expliqué qu

On traverse l’Océan Atlantique, direction les États-Unis, où le parti républicain s’inquiète des fréquentations antisémites de certains dirigeants, et notamment de Donald Trump…

C’est un dérapage de plus. Mais celui-ci pourrait faire des dégâts au sein de l’électorat conservateur. Fin novembre, Donald Trump a reçu dans sa résidence de Mar-a-Lago la visite du rappeur Kanye West. Ce dernier a souvent défendu par le passé le leader républicain, et les deux hommes se sont rencontrés à plusieurs reprises. Cette fois-ci, West n’avait pas fait le déplacement en Floride tout seul : il était accompagné de Nick Fuentes, un streamer et analyste politique. Un homme très polémique aux États-Unis pour ses positions suprémacistes et antisémites.

Fuentes et West ont multiplié les pro

On termine avec un peu de culture. On regarde vers le nord de la France, où le Louvre-Lens, la première antenne du musée parisien hors de la capitale, fête son dixième anniversaire…

Cela ressemblait à un pari qui était loin d’être gagné. Au début des années 2000, le ministre de la Culture affiche sa volonté de décentraliser les grands musées parisiens. L’objectif est de faire découvrir leurs collections dans d’autres territoires français. Jean-Jacques Aillagon reçoit le soutien du président Jacques Chirac. Et c’est le Louvre qui, le premier, va faire bouger les lignes. Des dizaines de villes se portent candidates pour accueillir une antenne du plus célèbre musée de France. C’est finalement la petite ville de Lens, coincée dans le bassin minier du nord du pays, qui va être